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«A l'abri du monde»
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Présentation
(Texte provisoire) À l'abri du monde de Peter Rock Aux éditions rue fromentin Les points forts : Une ambiance tendue, proche du roman noir, par l'auteur de L'abandon Un récit incroyablement réaliste sur la vie et l'organisation d'une secte LE LIVRE : Années 1980. Francine et Colville sont élévés, comme frère et soeurs, dans une secte qui prévoit la fin du monde pour 1990, comme une conclusion logique de la guerre froide et de la menace atomique soviétique. Pour survivre à la catastrophe, les membres de la communauté se réfugient régulièrement dans de vastes abris souterrains, creusés par les adeptes. A la mort de leurs parents, les deux enfants, devenus de jeunes adultes, quittent la secte et partent chacun de leur côté. Années 2000. Francine, enceinte, vit avec son mari et travaille comme infirmière. Depuis quelques jours, la petite ville où elle réside est sous le choc après l'enlèvement d'une petite fille. Un matin, Colville frappe à la porte de son amie, après vingt ans de silence. Il vit comme un marginal dans les motels, les rues, parfois les forêts. Son arrivée trouble Francine, la projète vers le passé. Ces retrouvailles ramènent les deux amis vers le passé et leur vie dans la secte. Peu à peu, le comportement de Colville devient de plus en plus bizarre et imprévisible. L'AUTEUR : Né à Salt Lake City, Peter Rock ets l'auteur de cinq romans dont L'abandon, publié aux éditions rue fromentin en 2012 INFOS PRATIQUES : Dimensions : 14 x 20,5 ISBN 978-2-919547-37-1 Nb de pages : 220 pages Genre : Roman Prix de vente public : 20 euros
Dans une petite ville des Etats-Unis, une fillette vient de disparaître mystérieusement. La police et les habitants regroupent leurs efforts pour la retrouver. Une de ces voisines, Francine suit ces événements de loin puisque qu’elle attend son premier enfant. Un soir alors qu’elle dine tranquillement avec son mari, un inconnu sonne à sa porte. Ce dernier ne lui est finalement pas si inconnu que ça, il s’agit de Colville, son meilleur ami d’enfance avec qui elle a vécu au sein d’une secte. Cette rencontre a priori anodine va tout bouleverser dans la vie de la jeune femme.
Ce roman est un étrange ovni. Le lecteur a l’impression de patauger dans une fange marécageuse qui l’engloutit peu à peu. Le roman semble commencer comme un roman policier puis penche subrepticement vers une sorte de roman fantastique, le tout rythmé par les mantras hallucinés de La Grande Messagère. Mais ce qui reste le plus impressionnant, c’est le réalisme glaçant avec lequel l’auteur nous décrit les modes de vie d’une secte vue de l’intérieur : son quotidien, la construction d’un immense abri atomique en vue de l’imminence de la fin du monde, les séances de transe collective. Tout au long de ce roman noir, Peter Rock réussit à créer un climat oppressant et malsain qui hypnotise son lecteur jusqu’à la dernière ligne.
par
Guillaume C.
