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«L'ours est un écrivain comme les autres»
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Présentation
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain. Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique ! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...
Arthur Bramball, professeur d’université sans relief, décide de se retirer dans une cabane à la campagne dans pour écrire le roman ultime. Une fois son manuscrit achevé, un incendie ravage sa cabane et son livre part en fumée. N’ayant fait aucune sauvegarde et tapant à la machine, Bramball, dans un état second, réécrit son roman et décide cette fois de cacher son manuscrit dans un tronc d’arbre. Poussé par la faim, un ours traîne autour de la maison, découvre la mallette contenant le manuscrit ainsi que le roman de Bramball. L’animal emporte le manuscrit et décide de le faire publier sous son nom. A partir de ce moment, l’ours va devenir la nouvelle coqueluche des médias, son roman sera acclamé par la critique tandis que Bramball va sombrer dans une grave dépression.
Ecrit en 1996, L’ours est un écrivain comme les autres n’en reste pas moins d’une actualité stupéfiante et demeure plus que jamais une satire acerbe du milieu intellectuel américain et des médias. Tout le monde en prend pour son grade : de l’attachée de presse complètement hystérique, au journaliste incompétent et superficiel, en passant par le critique littéraire imbu de sa personne… Il n’y a guère que l’ours qui échappe à la plume inquisitrice de l’auteur. A l’image de la couverture (un petit bijou de visuel kitsch), l’ours-auteur séduit la gent féminine par son charisme animal, impressionne les journalistes par son calme et ses rares propos qu’il grogne du bout des babines ; et bien sûr, sa ressemblance « criante » avec Hemingway va achever tout ce beau monde, persuadé de tenir le prochain grand auteur américain. On se délecte du sens de l’absurde de l’auteur et on rit du début à la fin avec cette savoureuse farce.