EROICA, ROMAN - COLLECTION LE COURAGE DIRIGÉE PAR CHARLES DANTZIG
De PIERRE DUCROZET
Grasset
19,00
Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
«Eroica, roman - collection Le Courage dirigée par Charles Dantzig»
19,00
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Présentation
À la fin des années 1970, un jeune Américain, fils d’un Haïtien et d’une Portoricaine, recouvre les murs de Manhattan de phrases énigmatiques qu’il signe du nom de SAMO. Quatre ans plus tard, riche et célèbre, il invente un langage pictural d’une puissance inégalée, fait de corps, de mots, de rage. Jean-Michel Basquiat, aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands peintres du XXe siècle, devient ici, pour la première fois, un personnage de roman. Pierre Ducrozet suit le parcours d’un garçon qui se rêve héroïque dans un monde qui ne l’est pas. Rock, hip-hop, clubs de l’East Village et galeries de SoHo ; dans ce New York en pleine renaissance émerge une nouvelle scène artistique autour de lui, de Keith Haring et d’Andy Warhol. Basquiat danse, peint, cavale, et devient, malgré lui, le symbole des années 80. Au-delà de la légende, Eroica raconte le combat d’un artiste contre le monde, contre ses passions destructrices, contre son succès même, le dangereux succès. Il a le génie, il a la grâce. Aura-t-il le courage ? Un personnage fascinant dans une ville en ébullition ; une épopée contemporaine.
A la fin des années 70, New-York est une gigantesque métropole urbanisée à outrance, insécurité et pauvreté imprègnent chaque centimètre carré de bitume. Mais « Big Apple » est aussi un fantastique creuset culturel. En quelques années, elle accouche coup sur coup du punk rock, du hip-hop et des graffitis. C’est sur ce terreau d’une fertilité exceptionnelle que va s’épanouir la carrière météorique de Jean-Michel Basquiat, appelé ici Jay. A travers cette folle épopée, l’auteur retranscrit à merveille la destinée exceptionnelle de Basquiat, passé de minable vendeur de cartes postales au statut d’artiste révolutionnaire en moins de temps qu’il n’en faut pour écouter « Blitzkrieg Bop » des Ramones (c’est dire). Il faut dire que la vie de Basquiat est un roman à elle seule : banni très tôt du domicile parental, le jeune Basquiat vivote de squat en squat en exerçant ses talents de grapheurs ; une fois connu, il multiplia les excès en tout genre jusqu’au crash final dans une débauche de cocaïne. Le plus remarquable dans cette biographie est d’observer l’effet dévastateur de Basquiat dans le milieu de l’art contemporain. Jugé comme un moins que rien par les critiques d’art, ne comprenant rien à cette peinture agressive et primitive, Basquiat persiste dans son jusqu’au-boutisme et suit ce que lui dicte son inspiration tel un phare dans la nuit noire de son âme. Les révolutionnaires sont toujours incompris par leurs pairs.