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Date de publication
Éditeur
Tallandier
Collection
Texto
Nombre de pages
384
EAN13
9791021010765
ISBN
979-10-210-1076-5
UNE DUCHESSE AMÉRICAINE, NEW YORK, LONDRES, PARIS, MÉMOIRES
De CONSUELO VANDERBILT BALSAN
Édité par OLIVIER LEBLEU
Tallandier
Présentation
Née en 1877 à New York, Consuelo Vanderbilt est issue d’une dynastie de milliardaires américains. Mariée contre sa volonté au 9e duc de Marlborough, elle devient membre d’une aristocratie anglaise dont les codes de conduite lui sont imposés. Devenue la jeune maîtresse de Blenheim Palace – palais de plus de 170 pièces –, elle finira par imposer son style personnel dans une Angleterre victorienne finissante, où elle côtoie de nombreuses personnalités artistiques ou politiques, tels que la reine Victoria, la famille impériale russe ou Winston Churchill, son cousin par alliance, dont elle devient la confidente. Séparée de son époux en 1906, la duchesse s’installe à Londres et s’engage dans de nombreuses actions sociales, militant pour les droits des femmes et des enfants. Divorcée en 1921, elle épouse Jacques Balsan, aviateur français, avec qui elle poursuit à Paris une vie à la fois mondaine et philanthropique. C’est cette succession de mondes – New York, Londres, Paris – qui fait de ce récit une chronique passionnante. Avec élégance et humour, Consuelo Vanderbilt nous dépeint les mœurs, les fastes et les ombres d’un monde en déclin et le destin extraordinaire d’une femme qui avait compris que tout ce qui brille n’est pas d’or. Son histoire a inspiré la célèbre série télévisée Downton Abbey. Traduit de l’anglais, annoté et préfacé par Olivier Lebleu.
Le mot du libraire
13 juillet 2015

Tout ce qui brille n'est pas d'or

Les Vanderbilt sont très riches. Alva, la mère de Consuelo, est intelligente, énergique, férocement autoritaire et ambitieuse. Les trois enfants sont confiés d'abord à une gouvernante allemande. Ensuite les garçons vont à l'école et Consuelo va continuer avec une Française et une Anglaise. Elle reçoit l'éducation habituelle des jeunes filles de bonne famille (en plus rigoureuse, sous la férule d'Alva) : maintien, arts d'agrément, à ceci près que l'instruction n'est pas négligée (plus tard, en Angleterre, elle remarquera que les femmes de son nouveau milieu sont peu instruites quand elles ne sont pas franchement ignares) . Alva la destine à un « grand mariage ». La fortune énorme remplacera les quartiers de noblesse. Après avoir éconduit divers coureurs de dot, Alva lui laisse le choix entre le 9° duc de Marlborough et un prince allemand qui a de bonnes chances d'être élu roi de Bulgarie s'il a le soutien financier nécessaire. Consuelo, 17 ans, ne veut ni de l'un ni de l'autre . Alva écrase tout sur son chemin et, de guerre lasse, sa fille consent à épouser le duc qui, lui, ne veut que redorer son blason. En 1895, à 18 ans, Consuelo devient maîtresse du vaste et peu confortable palais de Blenheim. Avant toute chose, il faut qu'elle produise un héritier, un mâle! Sinon, lui explique la grand-mère du duc, c'est ce « petit arriviste de Winston [Churchill] », cousin germain de Marlborough, qui héritera du titre. Elle a de la chance: après trois ans de mariage, elle est mère de deux garçons,* qu'elle aime. Elle doit mener une vie mondaine épuisante, elle fréquente hommes politiques, écrivains, têtes couronnées. Ce dernier « privilège » peut être harassant. Être duchesse n'est pas une sinécure... Ce « mariage de billets verts et de sang bleu », thème récurrent des romans de James et de Wharton, ne sera pas heureux. Les époux se séparent légalement en 1906. Libre, Consuelo s'engage dans la lutte pour le vote des femmes. Divorcée en 1921, elle épouse Jacques Balsan et s'installe en France mais il y a un problème avec la nouvelle belle-famille. Quand le duc fait une demande étonnante (pour un duc anglais), Alva joue de nouveau un rôle déterminant. Le destin, ou la providence, a de l'ironie... « Tout ce qui brille n'est pas d'or ». Consuelo place le récit de sa vie sous ce proverbe. Sa lucidité, son humour et son goût pour la vie et le bonheur la rendent attachante. Des mémoires qui se lisent comme un roman. *« The heir and the spare  - l'héritier et le rechange » disait-elle.
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