LES MONUMENTS DE PARIS
De VIOLAINE HUISMAN
Gallimard
«Les monuments de Paris»
19,00
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Présentation
"Mon père était un homme d'une autre génération, aurait-on dit pour excuser sa misogynie ou son pédantisme, un homme dont les succès justifiaient l'arrogance, dont l'affabilité surprenait autant que la fureur, dont la tendresse excessive, baroque, totalement débridée, trahissait l'excentricité ou expliquait en partie l'attachement qu'il inspirait en dépit de ses abominables défauts. J'étais sa petite dernière, sa numéro huit, avait-il coutume de dire pour me présenter dans le grand monde. Dans l'intimité, il m'appelait son petit ange." Après avoir mis en scène le personnage de sa mère dans Fugitive parce que reine, Violaine Huisman se penche sur celui de son père, à la fois philosophe et businessman, figure hors norme, emblématique des Trente Glorieuses. Mais du portrait d'un iconoclaste follement attachant surgit un autre livre : une enquête familiale autour de Georges Huisman, le grand-père de l'autrice. Haut fonctionnaire juif, le directeur des Beaux-Arts du ministre Jean Zay joua un rôle central dans la création du Festival de Cannes en 1939, avant de connaître la traque durant la Seconde Guerre mondiale. Avec émotion, l'écriture de Violaine Huisman transforme dans Les monuments de Paris la matière de la mémoire et du temps. L'intimité du souvenir s'y conjugue à l'autorité de l'histoire pour ressusciter les destins oubliés.
Le mot du libraire
Après avoir évoqué longuement la destinée tragique de sa mère dans son précédent récit, Violaine Huisman retrace dans son nouveau roman le parcours de son père éminent philosophe des années 60-70 et elle revient très longuement sur la figure emblématique de son grand-père, membre très actif de la vie culturelle française d'après guerre.
Au travers de ces deux figures tutélaires l'autrice restitue avec subtilité et sensibilité son histoire familiale et celle de la France.
Comment composer avec des souvenirs personnels encombrants et rendre le plus justement possible ces figures familiales qui ont tant fait pour la vie intellectuelle de notre pays?
Un texte fort, profond, vibrant, délicat.
Après avoir évoqué longuement la destinée tragique de sa mère dans son précédent récit, Violaine Huisman retrace dans ce nouveau texte le parcours de son père éminent philosophe des années 60-70 et surtout elle revient sur la figure emblématique de son grand-père, membre très actif de la vie culturelle française d'après guerre.
Au travers de ses deux figures tutélaires l'autrice restitue avec subtilité et sensibilité son histoire familiale et celle de la France.
Comment composer avec des souvenirs personnels encombrants et rendre le plus justement possible ces figures familiales qui ont tant fait pour la vie intellectuelle de notre pays?
Un texte fort, profond et poignant.