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«Quinzinzinzili»
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Présentation
Cela fait des décennies que la littérature nous annonce l'anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais peu de chefs-d'œuvre... Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n'en démordent pas, qui s'étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac, considéré comme l'un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes sous ses yeux désabusés, un groupe d'enfants réinvente une humanité dont l'Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d'une poignée de gosses en train de lui régler son compte... Né en 1893, Régis Messac est un pacifiste convaincu. Critique littéraire, traducteur et romancier durant les années 1930, il fut gagné par un pessimisme acide, imaginant des contre-utopies, récits qui présentent une vue panoramique de sociétés futures ou parallèles. Arrêté par les Allemands en 1943, il est mort en déportation à une date inconnue.
Écrit en 1935, Quinzinzinzili est un roman post-apocalyptique qui frappe par sa modernité. Le narrateur a survécu avec une ribambelle de gamins souffreteux parce qu'ils étaient en expédition dans une grotte lorsque le monde civilisé et l'humanité ont disparu, emportés par la guerre. Seuls survivants, les gamins, livrés à eux même par le narrateur désabusé, vont très vite sombrer dans la barbarie en réinventant tous les travers qui ont mené aux désastres : la possession, la lutte pour le pouvoir, etc. le ton est féroce, acide, pessimiste mais souvent aussi hilarant que cruel. Bref, c'est la régalade.