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PRICE
De STEVE TESICH
Monsieur Toussaint Louverture
21,90
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Le mot du libraire

Après nous avoir fait découvrir "Karoo", les éditions Monsieur Toussain Louverture nous offrent le premier roman de Steve Tesich, qui cette fois aborde les tourments d'un adolescent. Daniel Price vient de finir le lycée, obtenant son diplôme et ne sait quelles vont être ses occupations pour l'été. Accompagné de ses deux amis Freud et Misiora, il erre dans la ville sans trop savoir quel sera son avenir. Sa rencontre avec Rachel, une jeune fille nouvellement arrivée dans le quartier va littéralement bouleverser son existence. Tiraillé entre un père inaccessible, bientôt foudroyé par la maladie et ce premier amour, son quotidien va devenir un désenchantement. Obsédé par Rachel et prêt à tout pour elle, Daniel va doucement délaisser ses amis et sa famille, préférant passer du temps avec sa belle. Malheureusement, celle-ci est d'une grande complexité, jouant de caprices en manipulation. Elle restera un mystère pour Price durant tout le roman. Grâce à une écriture claire et fluide, Tesich impose un style de qualité, très agréable à lire, créant un véritable roman initiatique. Sur un ton qui pourrait sembler léger, voire parfois humoristique et décalé, il aborde des sujets profonds, évoquant la mort, l'amour, la quête de soi et l'écriture. Tous ces thèmes sont dépeints à travers le portrait de ce jeune Price, qui passera un été plein de surprises et de désillusions, le changeant à jamais. N'attendez plus pour découvrir l'univers original et excentrique de Steve Tesich, qui malheureusement n'avait écrit que deux romans.


LA FAMILLE MIDDLESTEIN
De JAMI ATTENBERG
Traduit par KARINE GUERRE
Les Escales
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Le mot du libraire

Tragi-comédie efficace des liens familiaux

Les Middlestein, une famille comme les autres, jamais très loin d'imploser. Le compte à rebours revient à Edie, qui confie aux kilos de hamburgers, chips ou plats chinois le soin de dissoudre la colère accumulée au fil des ans. Son mari la quitte, ses enfants s’angoissent et ses petits-enfants se focalisent sur leur bar-mitsvah. Tragi-comédie efficace des liens familiaux, ce roman tient à l’équilibre l’ensemble des incompréhensions et des amertumes, et ce qui relève de la tendresse, des élans de vie : tel un miroir, juste assez déformant via les touches d'humour. Comment survivre à sa famille ? Personne n’a transmis de mode d’emploi.


L'HOMME DE LA MONTAGNE
De JOYCE MAYNARD
Philippe Rey
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Le mot du libraire

Rachel et Patty, 13 et 11 ans, ne savent que faire de leur été. Leur mère, séparée de leur père et droguée de lecture, les laisse en effet entièrement libres de leurs journées. Cependant, un meurtre est commis, puis plusieurs, et leur père, inspecteur de police et idole de ses enfants, est chargé de l’enquête. Enquête qui le ronge à tel point que ses filles veulent l’aider et se lancent dans un dangereux jeu de provocation avec l’assassin. Ce roman subtil, mi-roman d’apprentissage, mi-roman policier, est un éloge à l’imagination, à la liberté et à l’amour fraternel.


L'HOMME PROVISOIRE
De SEBASTIAN BARRY
Traduit par FLORENCE LÉVY-PAOLONI
Joëlle Losfeld
19,50
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Le mot du libraire

Sebastian Barry continue son exploration d’une frange méconnue de l’histoire irlandaise : celle des familles qui se sont peu ou prou compromises avec les Anglais. Alors que Du côté de Canaan était une merveille de justesse et d’émotion, il est plus difficile de se plonger dans les méandres du journal intime de Jack McNulty. Vétéran de la deuxième guerre mondiale, revenu à Accra, au Ghana, après son éviction de l’ONU, il nous raconte sa vie chaotique et surtout sa femme, Mai. Sa propre incapacité à vivre et son caractère insaisissable les précipitent vers leur destruction. Un roman sur les tourments de l’âme irlandaise.


PEINE PERDUE
De OLIVIER ADAM
Flammarion
21,50
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Le mot du libraire

"Les lisières" marquaient la fin d'un cycle, la boucle était bouclée, le personnage principal revenait sur ses lieux de jeunesse et mesurait à la fois l'étendue du désastre et le chemin parcouru. "Peine perdue" tourne la page. On change de géographie, c'est le sud-est de la France et non plus l'Ouest et ses grands vents, le Japon, ou de façon souvent prégnante chez Olivier Adam, la banlieue parisienne. Mais les difficultés restent les mêmes pour qui n'est pas né nanti. Et dans les bons romans comme dans l'existence, dans ces cas-là on fait ce qu'on peut. Le sport semble une rédemption, mais porte ses limites. Et dans "Peine perdue" sera source de tragédie puisque c'est autour d'un règlement de comptes d'après match que le drame principal se nouera et se dénouera. Le foot, et une tempête. Parce qu'il ne faut jamais oublier que si l'on n'est à la merci ni de nos propres failles, ni des actes des autres, on ne l'est surtout pas de la force des éléments. Ce roman déplaira à ceux qui estiment qu'on est maître de sa vie et réconfortera ceux et surtout celles qui savent qu'on fait au mieux de ce qui nous échoit, et que parfois faire au mieux, on n'y parvient même pas. C'est le cas d'Antoine, le seul personnage de ce roman archi-choral (1) qui intervient deux fois, au premier chapitre et au dernier. Malgré l'amour pour la mère de son fiston, malgré toute l'affection qu'il a pour l'enfant, ne réussit pas à faire face, quelque chose rate toujours. Et quand ça ne vient pas de lui, ce sont les autres qui provoquent l'une ou l'autre catastrophe de sa vie. Les femmes s'en sortent moins mal, mais subissent davantage. Reste l'entraide, de belles rencontres malgré tout, assez peu de malfaisants notoires fors un vague politico-mafieux local, lequel se tient en haute estime et se comporte comme un sale type, avec le sentiment d'être un gagnant. Il est effectivement le seul qui a une latitude d'action, d'où il en est de pouvoir et d'argent ; influent au niveau local, impuissant au delà. Seulement il l'utilise pour son seul intérêt, ce qui le conduit à nuire. L'intrigue fait la part belle aux apparences trompeuses. La structure du roman est d'une belle horlogerie, l'histoire, dont la tension narrative est digne d'un bon policier, est relatée de façon linéaire mais ce sont les points de vue qui sont éclatés. Chacun prend la parole à l'instant où il se trouve mêlé à ce qui survient. L'ensemble est si bien maîtrisé qu'à première lecture on ne s'aperçoit de rien. Et l'on se trouve embarqué dans une succession de fondus-enchaînés qui nous laissent avec le seul regret de ne pouvoir prolonger la présence de certains des humains que l'on côtoie ainsi. On aimerait revoir la mère du petit Nino, aussi la soeur d'Antoine, boire un coup et parler foot avec cet entraîneur, Eric, qui nous rappelle si fort ce Laurent qu'on connaît. Comme toujours chez Olivier Adam on est au plus près de l'existence, du présent, le chômage reste proche, ombre portée même s'il n'est pas fatalité. Le style reste épuré, sans gras. Amateurs de lyrisme et de grandes sagas passez votre chemin. Ici, c'est la vie, entre gris clair et gris foncé, celle d'un peu tout le monde. Et c'est si bien écrit que ça aide à tenir, un pas de plus, un peu. (1) Il comprend 23 chapitres tous vu par un narrateur différent, ou plusieurs puisqu'une fois c'est l'équipe (de foot) qui à titre collectif voit son point de vue exprimé, équipe dans laquelle Antoine brillait et où un jeune Tony, qui cache à ses coéquipiers qu'il lit, compte le remplacer.




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