Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
«Quatre murs / roman»
18,00
Librairie
Disponibilité
Fontaine Auteuil
Fontaine Haussmann
Fontaine Luberon
Fontaine Passy
Fontaine Sèvres
Fontaine Victor Hugo
Fontaine Villiers
Présentation
La maison familiale est trop vaste pour une femme seule. En ce jour de déménagement, les quatre enfants, devenus adultes, s’y retrouvent pour la dernière fois. Leur père est mort. Dans les pièces vides qui résonnent, les propos en apparence anodins se chargent de sous-entendus. Ces quatre-là se connaissent trop pour donner le change, d’autant que leur mère, profitant qu’ils soient pour une fois ensemble sans enfants ni conjoints, soulève la question de l’héritage.
Deux ans plus tard, rien n’est résolu : les frères et sœurs ne se parlent plus guère, et surtout pas de leur passé. Sur l’insistance de leur mère, ils ont pourtant accepté de se retrouver en Grèce, le pays de leur origine, dans la maison où l’aîné vient de s’installer.
Ce voyage est, pour chacun d’entre eux, l’occasion de revenir sur l’ambivalence de leurs relations. Comment en sont-ils arrivés là, eux qui étaient tout les uns pour les autres ?
Excellant à pointer la dissonance dans les voix de ses quatre protagonistes, qui chacun livre sa version des faits, Kéthévane Davrichewy, comme si elle assemblait les pièces d’un puzzle, révèle petit à petit les motifs d’un drame familial, et propose une belle variation sur la perte de l’innocence.
Ils sont quatre, Saul, Hélène, Rena et Elias, réunis à Somanges, la maison de leur enfance. Mais ce sont des retrouvailles de loin. Ils se retrouvent pour la vente. Dans les pièces vides, et les souvenirs qui s’effacent, la tension est palpable. Voilà bien longtemps, depuis la mort du père que l’harmonie familiale est partie en éclats. La vente ravive les rivalités, éclaire sur les réussites inégales de la fratrie et ravive les blessures. La réconciliation n’aura pas lieu. Alors aura-t-elle lieu deux ans plus tard en Grèce, où sur l’invitation de leur mère, ils vont se retrouver le temps d’un été dans la maison du frère ainé Saul ? Ce sera l’occasion pour chacun d’entre deux de revenir sur leurs blessures et l’ambivalence de leurs relations. Kéthévane Davrichewy orchestre à merveille la confession de ses quatre personnages. Cette composition lui permet surtout de dévoiler petit à petit, sans drame le lourd secret qui pèse sur cette famille. Tout en finesse, en explorant les non-dits, la perte de l’innocence, les jalousies, le silence, elle nous livre avec élégance une palette de sentiments.
La vente de la maison familiale réveille chez les quatre membres d'une fratrie, douleurs et incompréhensions.
A l'âge adulte, les aînés Saul et Hélène, et les jumeaux Réna et Elias, n'ont toujours pas résolu certains maux, ni établi dans le marbre l'équilibre des forces.
Rien n'est immuable.
Le tableau d'abord flou se précise au fil des confessions et dialogues - au centre, ce drame qui les a tous atteint il y a quelques années et qui rayonne encore. Jusqu'au dernier paragraphe, où la vision des quatre réunis crée un pincement qui serre le cœur.