Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
««Notre cher Marcel est mort ce soir»»
14,50
Librairie
Disponibilité
Fontaine Haussmann
Fontaine Auteuil
Fontaine Luberon
Fontaine Passy
Fontaine Sèvres
Fontaine Victor Hugo
Fontaine Villiers
Présentation
Proust meurt le 18 novembre 1922 à cinquante et un ans au 44, rue Hamelin à Paris. Si toute vie prend son sens en regard de sa fin, celle d'un écrivain se double d'une autre course de vitesse. Deux adversaires s'opposent : le souci d'achever son œuvre et la mort qui se rapproche. Aura-t-il le temps d'atteindre son dermier mot, de poser le mot «fin» ? Pour Proust, les choses sont encore plus tragiques. Car la Recherche est une œuvre toujours à reprendre, à corriger, à nourrir. Par principe, elle est sans fin. Proust malade et se sachant condamné, son attentive et dévouée gouvernante Céleste à ses côtés, lutte non tant pour survivre quelques jours ou même quelques heures mais pour, une fois encore, ajouter, biffer, corriger son immense chef-d'œuvre, ce souci interminable. Henri Raczymow, né à Paris en 1948, a longtemps été professeur de lettres. Auteur de nombreux romans (dont Un cri sans voix, Bloom & Bloch, chez Gallimard), récits personnels et essais, il a écrit deux ouvrages sur Proust : Le Cygne de Proust (Gallimard, 1989) et Le Paris retrouvé de Marcel Proust (Parigramme, 2005).
Henri Raczymow nous raconte ici les derniers jours de l'auteur. Alité, malade et exécrable, vivre avec ce dernier n'est pas de tout repos et pourtant, sa tendre et fidèle bonne, Celeste Albaret est là, pleine d'attention et de soutient. Tourmenté par le besoin incessant d'enrichir son texte et par l'approche de la mort « cette grande femme noire », Marcel Proust lutte non pour la vie mais pour son œuvre, pour qu'à jamais, elle lui subsiste. Pour qu'à jamais, le mot « FIN » ne signifie rien. L'acharnement de Proust aura payé puisque aujourd'hui encore son nom et son œuvre évoquent incontestablement quelque chose à quelqu'un. Et c'est pour notre plus grand bonheur !