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«Rose nuit, Roman»
18,00
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Présentation
Ils sont trois et vivent à des milliers de kilomètres. Il y a Nana, jeune éthiopienne discrète et contemplative ; Jan, trentenaire hollandais embourbé dans sa solitude ; Ali, bangladeshi arrivé à Paris pour tirer sa famille de la misère. Leurs quotidiens sont radicalement opposés mais une chose les relie, une fleur : la rose. La première les cueille sous une serre dans la vallée du Rift. Elle épuise son corps tout le jour et découvre la vie par la douleur. Jan les achète ensuite par lots depuis Amsterdam. Assis dans les gradins du marché aux fleurs, il lui suffit d’appuyer un bouton et le tour est joué. Du moins s’il joue bien. Elles seront alors envoyées aux quatre coins de l’Europe, notamment à Paris où les vendeurs à la sauvette les récupèrent, parmi lesquels Ali. La silhouette courbée tendant son bouquet aux terrasses des cafés, c’est lui. Dans ce roman contemporain et réaliste, écrit à l’os, sans pathétique, on les suit, à tour de rôle, sur plusieurs mois, pour découvrir, derrière le symbole romantique, la réalité de celles et ceux qui les portent. Avec adresse et vérité, Oscar Coop-Phane taille leur portrait pour révéler un monde où la loi du marché et celle du plus fort régulent les existences et abrutissent les corps. Un livre qui vous fera à jamais voir autrement ces roses tendues vers vous dans les rues.
Trois lieux, trois vies, trois atmosphères pour aborder le thème de la mondialisation dévastatrice pour trois personnes dont le point commun est la rose. Nana, jeune étudiante éthiopienne, travaille dans une ferme produisant des roses (pour un salaire de misère, dans une chaleur et une humidité insoutenable, exposée aux pesticides) ; Jan, trentenaire hollandais travaille pour une plateforme d'achat de fleurs (solitude et stress) ; Ali, jeune bangladeshi, en attente de régularisation de sa situation à Paris (loin de sa famille), vend des roses, la nuit . Des vies comme des ombres, subissant des métiers abrutissants, sans rêves, sans perspectives positives.