Alors que la mort vient le cueillir, Léonard est envahi d’un flux d’images de sa vie. Il va mourir seul à cause de ses excès de femmes, d’alcools et de provocations. Désormais mort, il refait le film en sachant tout ce qui va faire sa vie d’homme, déceptions et frustrations qui engendreront de la violence. Zoe, 10 ans, doit composer avec le mutisme soudain de sa mère internée. Persuadée que celle-ci a vu quelque chose qui a provoqué son apathie, elle fouille dans ses affaires et découvre un coffre. Tandis que Leonard affronte le spectacle de sa vie, impuissant à rien y changer, Zoe fouille le passé de sa mère. Entre les deux personnages principaux, le récit progresse tel une toile d’araignée jusqu’à dénouer les fils. Toujours aussi bouleversant, l’auteur poursuit sa quête d’humanité en chacun, sans concession sur la lâcheté, la dureté, les paradoxes et les grands travers qui ruinent des existences et causent des dommages collatéraux. Entre noirceur et lumière, réel et imaginaire, ombre et soleil, Léonard et Zoe entrent en collision jusqu’à la révélation finale.