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Date de publication
Éditeur
Éditions de l'Observatoire
Collection
Fiction
Nombre de pages
210
EAN13
9791032908815
ISBN
979-10-329-0881-5
IL EST JUSTE QUE LES FORTS SOIENT FRAPPÉS
De THIBAULT BÉRARD
Éditions de l'Observatoire
20,00
Présentation
Lorsque Sarah rencontre Théo, c’est un choc amoureux. Elle, l’écorchée vive, la punkette qui ne s’autorisait ni le romantisme ni la légèreté, se plaisant à prédire que la Faucheuse la rappellerait avant ses 40 ans, va se laisser convaincre de son droit au bonheur par ce fou de Capra et de Fellini.

Dans le tintamarre joyeux de leur jeunesse, de leurs amis et de leurs passions naît Simon. Puis, Sarah tombe enceinte d’une petite fille. Mais très vite, comme si leur bonheur avait provoqué la colère de l’univers, à l’euphorie de cette grossesse se substituent la peur et l’incertitude tandis que les médecins détectent à Sarah un cancer qui progresse à une vitesse alarmante. Chaque minute compte pour la sauver.

Le couple se lance alors à corps perdu dans un long combat, refusant de sombrer dans le désespoir.

Un récit d’une légèreté et d’une grâce bouleversantes, entre rire et larmes, dont on ressort empreint de gratitude devant la puissance redoutable du bonheur.
Le mot du libraire
21 avril 2020

Un roman criant d'humanité

Ce roman est une émotion. Il raconte une histoire d'amour d'aujourd'hui.Le parti pris de la narration n'est pas étrange, il est humain... On apprend très vite que Sarah, la narratrice omnisciente, est décédée. C'est elle qui va nous guider dans le récit de sa vie. Dans sa vie d'avant le cancer. Et là le second héros sera ce Théo, homme lunaire, amoureux passionné qui ne jure que par "La vie est belle" de Capra ou bien par les œuvres de Fellini. Sarah débute le dialogue par ses jeunes années, lorsqu'encore peu armée pour lutter contre l'existence, elle était une jeune Punkette sans avenir, mais pas sans grâce. Elle nous décrit la rencontre avec son petit moineau de Théo. L'optimiste fou, le chevalier blanc, l'homme qu'elle attendait pour les grains de rire et de bonheur jetés aux moineaux ici ou là. "La vie est belle" lui répètera-t-il à longueur d'années. De là naîtra un premier enfant, un garçon, Simon, puis Sarah retombe enceinte. Bref, une existence banale pourrait-on dire, celle de deux échappés qui, s'ils n'avaient rien pour se rencontrer, l'ont fait et ont créé leur éden à deux. Le roman prend une tournure dramatique quand Sarah apprend lors de cette seconde grossesse que chaque minute compte pour la sauver du crabe. Et là l'Auteur Thibault Bérard fait preuve de grâce en nous décrivant le quotidien d'une malade. La réaction de son personnage principal est une fulgurance d'espoir. Jamais il ne renonce. Tous leurs amis, toute la famille sont présents autour du couple. Ce livre est un concentré d'émotions disais-je et touche réellement au cœur. Il décrit avec tellement d'humanité, avec tellement de justesse et de retenue ce qu'est le cancer qu'il m'a réellement embarqué. Il n'est jamais triste et porte au contraire la résilience comme étendard. Passées les premières pages où la narration peut paraître surprenante, le lecteur rentre vite dans l'histoire et adhère au propos comme aux personnages. C'est beau c'est chatoyant, mais c'est surtout tellement vrai… Ce "Il est juste que les forts soient frappés" compose une galerie de personnages qui touchent autant que la vie les touche. Une vraie belle découverte que ce premier roman de Thibault Bérard, éditeur à la ville..

6 février 2020

Ce roman, porté par la voix d’outre-tombe de sa narratrice, Sarah, 40 ans, nous saisit par les tripes, en déroulant les 20 dernières années de sa vie, succession de chutes joyeuses dans le grand bain de la vie jusqu’à celle dont on ne se relève jamais. Tombée devant les roues d’une voiture, à 20 ans, en perte de goût de vivre, tombée en amour à 30 ans dans les bras de l’homme de sa vie, tombée enceinte une fois, deux fois et tombée malade à 40 ans. Nous suivons, en apnée, le fil de sa vie courte et vibrante, narrée dans un style sans concession, brut et fugace comme le bonheur et le malheur foudroyant tour à tour. Nous sommes nous aussi accompagnés par une main de fer, celle de Théo, son compagnon qui ne la lâche pas. Surplombant le monde des vivants, de ceux qui lui sont chers, Sarah prend de la hauteur et nous laisse comme en apesanteur jusqu’à l’ultime épreuve, celle d’une maladie mortelle. Son énergie nous entraîne à cœur et à corps perdus dans une vie dont le fourmillement des petits riens connecte les uns et les autres pour le meilleur, laissant le pire à la faute à pas de chance. La pudeur de l’auteur de ce premier roman, s’inspirant de faits autobiographiques s’efface derrière cette voix féminine en lui rendant là un bel hommage : « se faire oublier des vivants » pour autoriser la résilience des êtres chers qui demeurent dans la vie. Une telle leçon de courage entre rage et détermination force le respect. La littérature permet cela : une arme de destruction massive pour conjurer le sort des vivants et donner la parole aux morts. Il est juste que ce livre soit lu par le plus grand nombre d’âmes sensibles !
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