Il ne s’agit plus d’hésiter, il se dessine clairement que l’heure de l’alternance a sonné, et pour cela, il est urgent que le peuple use de cette arme à sa disposition, le vote. Il ne s’agit pas de dire qu’il n’y a nul espoir à l’horizon, que tout est d’avance joué. Non, ne sera joué que ce que le peuple, par son bulletin de vote décidera, ce 30 août 2009. Il ne faut pas se taire, parce que se taire, c’est accepter. Accepter toutes les horreurs, et abominations qui vont suivre. Jean-Paul SARTRE disait, fort à propos, « Se taire, ce n’est pas être muet, c’est refuser de parler ». En n’allant pas au vote ce 30 août 2009, on refusera volontairement de parler, et devant l’histoire, on sera tous responsables, lorsque l’on nous demandera ce que nous avons fait de notre chère nation le Gabon.