Exposition : 28 juin – 5 septembre 2013, Maison des arts de Bages d’Aude.90 pages dont 8 photographies et 46 reproductions.« Deux matérialités sont à l'origine des dessins de Pierrettes Bloch : d'une part le médium tels l'encre de Chine ou le carré lithographique, la mine graphite ou le pastel à l'huile, d'autre part le subjectile, qui, par essence, se place dessous : du papier, des papiers, un papier blanc – avec cette résonance du blanc qui, pour emprunter les mots de W. Kandinsky « sonne comme un silence qui pourrait subitement être compris », bis, brun ou noir. Sans épaisseur, on le connait comme un niveau premier, support sur lequel apparaitront lignes ou motifs. Cela engage à le voir sur un fond sur lequel viennent se détacher des formes. Et déjà son caractère bidimensionnel se résorbe dans une impression de vide. Serait-ce à dire que là où la feuille est vierge, il n'y a rien ? L'œuvre de Pierrette Bloch fait vaciller cette hypothèse. »Textes d’ Elisabeth Amblard