Didon est l’une des tragédies françaises du XVIIIe siècle qui connurent le plus de succès. De nombreuses rééditions de cette œuvre, jusqu’au début du siècle suivant, en attestent. Publiée d’abord en 1734, l’année de sa création, elle fut rééditée en 1746 dans une version considérablement retouchée, selon l’expression utilisée par son auteur. Cette édition critique, présentée par Jacques Carral, tout en situant la pièce dans le contexte de l’histoire de la littérature et du théâtre du Siècle des Lumières, compare les deux versions et met en lumière la qualité du travail de réécriture réalisé par Jean Jacques Le Franc. Jacques Carral qui est l’auteur de cette édition critique fit ses études supérieures de lettres à la Sorbonne dont il est docteur d’université et diplômé de son Institut d’Etudes Théâtrales. Il est membres de l’Académie de Montauban qui, il y a deux cent cinquante ans, fut fondée par Jean-Jacques Le Franc de Pompignan.