La plupart des hommes de notre temps éprouvent la mort comme une terrible fatalité qui paraît vouer à l'échec tout ce qu'ils prétendent réaliser dans leur vie. En outre, depuis que sont connues les possibilités de destruction par l'énergie thermonucléaire, c'est l'humanité tout entière qui a pris conscience de la précarité de son existence. Ni la biologie ni la physiologie ne sont à même de répondre aux interrogations les plus angoissées des hommes de ce temps. Les spéculations des philosophes et des théologiens ne leur sont pas non plus existentiellement d'un grand secours.

C'est en psychologue des profondeurs qu'Ignace LEPP tente de projeter un peu de lumière sur le plus poignant mystère de la condition humaine. Il analyse les diverses formes que revêt la peur de la mort qui est une source d'angoisse pour tant d'hommes, paralysant leur joie de vivre, leur go-t d'agir et de créer. Y a-t-il un moyen de vaincre cette peur si profondément enracinée dans l'âme humaine ? Peut-on donner un sens à sa vie et à sa mort ? Est-il possible de triompher de la fatalité de la mort ? L'auteur se penche aussi sur les motivations conscientes, et surtout inconscientes, de ceux qui, en se suicidant, optent délibérément pour la mort. Il étudie les rapports qui existent entre l'amour et la mort. Enfin, il examine ce que vaut l'espoir à peu près universel des hommes d'accéder par la mort à l'immortalité. Tout en s'efforçant de cerner d'aussi près que possible l'expérience intérieure, le psychologue ne s'interdit pas de la dépasser, d'avoir recours à la méditation comme mode de connaissance pour accéder à une réalité qui n'est pas d'ordre uniquement psychologique.

Ignace LEPP pose et traite ce problème si manifestement existentiel de façon à répondre à l'angoisse des hommes d'aujourd'hui.