L'instinct de chasse fit sortir l'humanité de l'animalité ; en affrontant les fauves et en domestiquant des animaux utiles à sa survie, le Pithécanthrope prit conscience de sa différence et de sa supériorité sur les autres animaux de la Création.


Sous bois de printemps

Ô saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu'exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace,
Tu le forçais sous l'élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis ;
Emplis nos coeurs de jeunesse et d'audace ;
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.

Ayant vécu un bon nombre d'années en Afrique centrale, l'auteur de ces fables a observé les manières de chasser tant des hommes que des carnivores. Humains comme animaux chassent pour manger et se vêtir, sans considération écologique compliquée ; nécessité fait loi ! Paul Vallin raconte simplement, dans une littérature aux formes variées, ce qu'il a vu et ressenti, se gardant bien de donner des leçons de vie comme de mort, aux chasseurs de tous les temps !