La vie, pour tous les humains, n’est jamais un fleuve tranquille : c’est un bateau qui doit naviguer contre vents et marées. Dans la première partie, l’auteure relate sa vie, le village, l’enfance, sa vocation, ses premières années dans la vie religieuse. Elle s’émerveille de ce don de Dieu sur elle, qui a marqué de ses empreintes chacun de ces instants. Puis Sœur Clarisse Koubemba, dans la seconde partie, sous la mouvance de l’Esprit saint, parle de son cheminement spirituel : les luttes, le combat, l’aide reçue, les difficultés mais aussi sa conversion. Avec franchise, espérance et gratitude, l’auteure redécouvre la joie qui provient d’un tel retour à Dieu, en s’abandonnant à son bon vouloir. Il ne s’agit plus de lever les poings, mais de consentir au réel de Dieu en faisant confiance. Il est probable qu’à travers la vérité et la force qui expriment chacune de ces expériences, les lecteurs sont, eux aussi, rejoints dans leur propre vie et leurs propres difficultés. Enfin, dans la dernière partie, l’auteure relie ces expériences vécues, à la parole de Dieu, au pardon et à l’eucharistie. Sans doute que pour elle, la vie retrouvée au long de cette lutte dans la souffrance doit s’appuyer fondamentalement sur ces piliers qui, de jour en jour, cimentent l’espérance chrétienne et la maintienne debout.