Dans son Journal d'un jardin au fil des saisons, la poétesse Anne Rothschild nous dit son enchantement pour la beauté buissonnière, la vie surgissante des fleurs, la douceur des pluies estivales, la bienveillance des arbres, les maraudes de ses chats ou le dialogue des oiseaux...
On y respire la vie et on savoure les poètes et les textes sacrés qui égrènent leurs vers et leurs mots secrets au tournant des pages. Comme l'affirme Marc-Alain Ouaknin dans sa préface inspirée, ce livre délicat " est beau par son rythme qui déploie les jours au fil du vent et des nuages, un petit morceau de paradis dans l'écrin des voyelles et des consonnes dont elle a su faire un lieu de rêve, un lieu qu'elle partage avec nous, avec humilité et sincérité, tout en pudeur ".
En écho à l'Eden perdu, les arbres de ce jardin provençal et les références aux traditions du livre jouent un rôle central dans cette méditation qui apaise l'âme comme sait le faire la nature.