Bleufs : n.f., après une longue hésitation ! Vous direz donc une bleuf afin de la distinguer d’un bluff et c’est pourtant presque la même chose. Les bleufs – fables à l’envers – ont l’humble intention de remettre le monde sur pieds : à l’endroit. Écrites en vers et pour toutes et tous, par Ozarm, et illustrées par .ArtyStobart., celles-ci se destinent plutôt aux adultes. Elles sonnent et résonnent, évidemment, comme un hommage moderne à La Fontaine. Les (anti)héros étant, la plupart du temps, des animaux personnifiés – aux discours critiques et aux morales (dés)abusées – qui traînent et reviennent de bleuf en bleuf. Comme pour promener leur ombre dans une existence en quête de sens.
Satires de la société d’aujourd’hui, les sujets y sont actuels, avec la banlieue en toile de fond, terreau de drôles d’animaux dont Ozarm et .ArtyStobart. font partie, bien malgré eux.