Auteure importante du début du XXème siècle, elle va aussi se faire connaître par ses reportages, notamment chez les Sames en tant qu’institutrice pendant l’été 1915 dans le Nord de la Suède. Son immersion totale la plonge dans l’humanité de ce peuple courageux et joyeux, rude et solidaire.
Par son écriture vive et précise, imagée, elle nous entraîne dans une nature puissante, dangereuse et sauvage, et elle va s’intégrer à cette communauté, apprenant à coudre des peaux, à les broder, à monter la hutte, à résister au froid, à cuisiner les lichens... et à apprendre leur langue. Toujours en compagnie des enfants à qui elle doit apprendre le suédois.
Souvent comparée à Jack London, Ester Blenda Nordström par son intrépidité et sa liberté d’esprit dénote dans le paysage littéraire suédois.