Et si le sort de la guerre froide s’était joué en mai 68, en pleine clairière vouée à la pédagogie, au milieu de la forêt de Montargis ?Quand les édiles Montargois ont choisi d’installer le tout nouveau lycée dans une clairière de la forêt, ils comptaient sur l’influence apaisante des futaies sur les émois adolescents… Ils étaient loin de s’imaginer la place qu’allait prendre le « lycée en Forêt » dans l’histoire des conflits de l’après-guerre !Lorsque, au cours d’un banal match de foot profs-élèves, on découvre le corps inanimé de Marina, la Hongroise, à la lisière de la forêt, les soupçons se portent sur son compatriote Dietrich Varady… Une affaire d’espionnage qui aurait mal tourné ? Mais est-ce aussi simple ?Si Roland Duval, en témoin privilégié de cette époque, a choisi la forme du polar pour révéler enfin la « vérité vraie », le lecteur est invité à ne pas prendre tout cela pour une simple affabulation, le contexte politique de l’époque n’étant pas seulement une toile de fond. Il se pourrait bien qu’une fois de plus la réalité dépasse la fiction !Révélations et sueurs froides en perspectives…