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Date de publication
Éditeur
Presses universitaires de Paris Nanterre
Collection
Les arts en correspondance
Nombre de pages
162
EAN13
9782840163749
ISBN
978-2-84016-374-9
RIRE À L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 : LA FIN D'UN MYTHE, LA FIN D'UN MYTHE
De MARIE-ANGE FOUGÈRE
Presses universitaires de Paris Nanterre
19,00
Présentation
À l'Exposition universelle de 1900, une rue entière est dédiée au
divertissement: la rue de Paris. Théâtres et autres attractions s'y côtoient,
sous le signe de la gaieté nationale, et plus précisément de sa quintessence
parisienne. On y trouve, en particulier, la Maison du Rire, lieu imaginé par
le journal _Le Rire_ , dont l’ambition est de proposer à la fois des
spectacles et un état du rire à la fin du siècle.

La rue de Paris constitua un échec commercial sur lequel on peut s’interroger:
est-il dû à de simples raisons conjoncturelles – en particulier le retard que
prirent les travaux de l’Exposition – ou, plus structurellement, à la faillite
d’un esprit réduit à une simple posture caricaturale et nostalgique?

En affichant l’esprit de Paris au coeur de l’Exposition, l’État n’en a-t-il
pas mis au jour la vacuité, voire accéléré la disparition? S’il n’est peut-
être pas mort en 1900, à l’évidence il ne fonctionne plus comme le talisman
qu’il a été pendant deux siècles: tout se passe comme s’il s’était peu à peu
vidé de sa substance, transformé en lieu commun. Pour autant, la grande
tradition française du rire n’a pas disparu: elle s’est muée en une machine à
divertissements, installée sur la scène d’une ville imaginaire, un Paris qui
joue à être Paris.
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