Après "Brèves de comptoir", "Brèves de salons de thé", place à "Brèves de bureau", une autre agora qui concerne bon nombre d'entre nous. Ces quelques nouvelles mettent en scène ce lieu clos, de dimensions variables, dont le mobilier traduit souvent la stature hiérarchique de "son propriétaire". Ici les bureaux sont cossus, à l'image de la République dont se paraient les premiers papiers à lettre : s'y côtoient autour du narrateur des personnages divers, presque toujours attachants au travers de saynètes illustrant les complicités, les désordres, les tentations qui les lient ou les unissent passagèrement.