Ces petits boulots ingrats, épuisants, parfois dangereux et déconsidérés, où les employeurs se révèlent mesquins ou loufoques, M. Petit ne les connaît que trop. Il en a d'ailleurs fait, pour le meilleur et certainement pour le pire, une spécialité personnelle, dont il retire aujourd'hui un témoignage où le burlesque côtoie le pince-sans-rire. Du statut de guide facétieux dans les galeries d'un monument historique à celui de jardinier martyrisé par chiens ou pur-sang, de l'enfer de la cour de récréation d'une école catholique aux sous-sols poussiéreux d'une administration possédant un rare sens de l'exploitation, il revient, muni d'une plume au vitriol, sur un parcours professionnel où se joue une préservation tout autant physique que psychique.