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Date de publication
Éditeur
Les Escales
Nombre de pages
228
EAN13
9782365692670
ISBN
978-2-36569-267-0
MILLE ANS APRÈS LA GUERRE, ROMAN
De FERNANDEZ, CARINE
Les Escales
Présentation
À l'aube du XXIe siècle, Miguel, un vieil homme solitaire, quitte sa cité ouvrière de la province de Tolède pour s'enfuir avec Ramón, son chien, dans les monts d'Estrémadure. Il vient de recevoir une lettre de sa soeur lui annonçant qu'elle souhaite s'installer chez lui. Face à la menace de la vie commune, le vieux libertaire se révolte. Pour la première fois de sa vie, il ose. Il s'évade.

Il prend un autocar en direction de Montepalomas, son village natal, où il n'était pas retourné depuis la guerre civile. Hélas, le « pays » a disparu, englouti par les eaux d'un barrage.

Du lac remonteront les alluvions de la mémoire : des pans entiers de sa jeunesse belle et terrible, quand on l'appelait Medianoche (Minuit) et que vivait encore son frère Mediodía (Midi), assassiné par les Franquistes, dont le visage, mille ans après la guerre, continue de le hanter.

Le vieil homme se tient aux confins de sa vie, à la pointe de tous ses échecs et il tentera, dans ce village où rôdent encore des haines vieilles de plus d'un demi-siècle, de se libérer de son double.

Dans un style d'une intensité bouleversante, Carine Fernandez dessine ce voyage intérieur vers la rédemption, tout en revenant sur les années les plus noires qu'ait connues l'Espagne.

Adieu les cigarettes roulées dans le patio, adieu le patio, adieu les sardines et le pain trempé dans l'huile à même la boîte, adieu la vie légère, adieu Ramón. Ah ! Il s'imagine bien la guerre que sa soeur fera à la pauvre créature !
Elle déteste les bêtes, ne les supporte qu'empaillées sur des étagères.Le vieux a retrouvé la peur qu'il croyait avoir laissée loin derrière lui. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à la terreur de la jeunesse, pendant la guerre, du temps de la servitude des camps. La jeunesse a disparu mais pas la peur, elle est là, dépouillée de ses fantasmes, une vulgaire pétoche de vieillard auquel on veut remettre le carcan.Le vieux se cabre. Non, il échappera !

À tous les diables la Nuria, ses savates éculées et son ragoût de pois chiches ! Ce n'est pas sa vie qu'il défend, c'est sa liberté.

Sa liberté a un oeil cerclé de noir et un sourire miraculeux.

Sa liberté s'appelle Ramón.
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