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«L'enfant du carnaval»
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Présentation
«Quoique étranger à toute bibliophilie, j'aime lire parfois dans de vieilles éditions : tout alors, format, typographie, odeur de vieux papier, taches de vieillesse, pages effritées, me renvoie à cette résistance du temps traversé sans laquelle il n'est pas d'Histoire, ni de littérature. Toute lecture suppose une politesse, quelque geste machinal signalant que, pendant un instant au moins, on fera passer l'autre avant soi. Alors nous prononçons ces mots que nous n'écoutons plus : après vous. Pigault-Lebrun est l'un de ces vieillards des Lettres que tout le monde ou presque néglige. J'aime sa voix éraillée mais joyeuse, où passe encore un peu de cette folie française qui m'a toujours paru l'une des plus belles traditions de notre pays.» Stéphane Audeguy. «Pigault-Lebrun est l'un de ces vieillards des Lettres que tout le monde ou presque néglige. J'aime sa voix éraillée mais joyeuse, où passe encore un peu de cette folie française qui m'a toujours paru l'une des plus belles traditions de notre pays.»
Pigault-Lebrun romancier et auteur dramatique français né en 1753, mort en 1835 fut un personnage célèbre de son vivant. Une jeunesse aventureuse, plusieurs fois embastillé, il rencontre le succès en 1778 avec sa première pièce de théâtre « Charles et Caroline » jouée à la Comédie française. En 1792 il connaît la célébrité avec un premier roman drôle et sarcastique « l’Enfant du carnaval », une célébrité que son extraordinaire fécondité ne démentira pas jusqu’à sa mort. Ses œuvres complètes qu’il publie de 1822 à 1824 comprennent vingt volumes. D’une intarissable gaîté Pigault-Lebrun a fait rire aux éclats ses contemporains. Mais son comique ne lui survivra pas et la postérité ne retiendra pas son nom. Absent des anthologies, rarement cité, plus édité depuis longtemps, son nom ne subsiste plus que dans la mémoire de quelques érudits qui en parle comme d’un fantomatique auteur que les circonstances de la Révolution française placent accidentellement au premier plan. Mais pourquoi diable Pigault-Lebrun est-il désormais devenu « un fantôme » ? C’est à quoi la plume élégante de Stéphane Audeguy tente de répondre dans ce portrait d’un auteur oublié que le lecteur curieux aura plaisir à découvrir.