Herculine aime la scénographie des costumes mais pas l’ambiance tréteaux, dessine par coudée, développe l’idée d’un se-rencontrer-à-nouveau, habite l’empêchement, assigne l’érotisme à résidence et ne sait pas si les deux prochaines semaines la sonnerie toujours la fera sursauter. Elle se déplace.
Herculine se regarde est son portrait. Territoires, fausses années, odeurs familières, vacarme, librations : les manières complexes d’accueil vers quelqu’un, les moments de tri, l’envie de bien faire, le raisonnement en parcours de soin. Un récit étrange, poétique et décalé, qui pose les questions de l’écriture romanesque.