Oui, « il en faut peu pour être heureux... » Ce mantra du brave Baloo, on l’oublie si souvent...Or parfois, au lieu de se focaliser sur tout ce que ce monde a de laid ou d’effrayant, il est bon de se concentrer sur les belles choses. C'est naïf, c’est sans doute une posture de déni...et alors?
L’été est là, c’est le temps des copains, des virées on ne sait où vers l’aventure et l’insouciance que noter époque devenue allergique à la peur ne veut plus voir.
Quand ce temps va et vient, on peut ainsi redécouvrir la Douce France kaléidoscopique de Celine Villegas, une france touristique mais d’une familiarité bien ancrée dans l’intime de notre inconscient collectif.
C’est aussi le temps d’écouter cette leçon venue du Venezuela et que nous partage Andrea Hernandez Briceño en nous montrant comment, dans un contexte d’insécurité alimentaire, certains parviennent à se faire une raison et s’arrangent, tout bêtement avec la manne locale: les mangues. Savoureux!
En france encore, sous l’objectif d’Alison McCauley, les plages du sud retrouvent la douceur surannée des plages d’une Riviera d’antan. Shimmers est une carte postale sans flagornerie inutile, qui sait monter les éclats de lumières de ce lieu, autant que son opacité.
Enfin, plus loin, en Ethiophie un train dans le désert nous emmène vers son destin. Il a le charme et le romantisme d’une vielle machine asthmatique et néanmoins aventureuse que les images de Marion Péhée nous font aimer - pou sa fragilité aussi.
Nous vous souhaitons un bel été: naïf, gourmand, plein de paillettes, aventureux!
— Jean-Matthieu Gautier & Ambroise Touvet