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«La physique des catastrophes, roman»
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Présentation
Bleue Van Meer serait une adolescente américaine tout à fait ordinaire. Sauf que, à cinq ans, elle perd sa mère dans un accident de voiture et que son père, un intellectuel exubérant et excentrique, la ballotte désormais d'une ville universitaire à l'autre, vers de nouvelles aventures, toujours sur la route. Ils vivent une relation fusionnelle, multiplient les joutes oratoires, se lancent dans des citations savantes, refont l'histoire de la littérature et de la physique quantique. Mais un jour, elle découvre le cadavre pendu d'Hannah Schneider, son professeur préféré. Que peut-elle bien faire ? Suivre les conseils paternels et reconstituer l'histoire, avec rigueur, un zeste de comique, si possible, et moult anecdotes. Cela suffira-t-il à élucider le drame et à percer les secrets d'un entourage plus mystérieux qu'il n'y paraît ? Mine de rien, sous couvert de jeu et d'humour, Marisha Pessl propose une vision critique inédite de la société consumériste américaine. À la fois noir, drôle et poignant, ce roman étourdissant de verve et de brio nous offre une héroïne inoubliable et marque l'entrée en scène fracassante de Marisha Pessl, conteuse née et enfant prodige de la jeune littérature américaine. Âgée de vingt-sept ans, Marisha Pessl a grandi à Asheville, en Caroline du Nord. Diplômée de l'université Columbia, elle vit maintenant à New York. La physique des catastrophes est son premier roman.
La physique des catastrophes raconte la vie de Bleue van Meer, écrite par elle-même. Cette fille unique et orpheline d’une mère fascinée par les papillons vit en symbiose quasi parfaite avec son père dans un monde façonné et protégé par les citations livresques. Le bel équilibre se fissure quand elle entre au sein d’un petit groupe de lycéens brillants et en marge, réunis autour d’une femme bien mystérieuse, Hannah Schneider. Le tour de force de la physique des catastrophes est de raconter la fin du temps de l’innocence en conservant de bout en bout une drôlerie très imaginative. Cet humour qui, à l’adolescence, donne le ton de la crânerie désinvolte résonne à la fin du livre avec plus de gravité et serait sans doute davantage le signe de la distance prise à l’égard de la vie et de ceux qu’elle avait cru connaître.