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«Bellissima, Roman»
20,00
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Présentation
« Qu’est-ce qui m’a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ? Qu’est-ce qui fait qu’un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m’a rongée jusqu’à presque en crever ? Cela s’appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n’a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l’inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers. »
Après Dolce Vita 1959-1979 et Les Nouveaux Monstres 1978-2014, Simonetta Greggio poursuit son « autobiographie de l’Italie ». Pour la première fois, elle raconte l’histoire de sa famille, de ses parents, et la sienne. À la violence intime répondent les années sombres et rouges de l’Histoire.
Dans ce nouveau roman Simonetta Greggio donne l'anamnèse de ses traumatismes d'enfance et de jeunesse dans une Italie, bien éloignée de la « Dolce vita ». Car, à tous les âges qu'elle explore se révèle une blessure personnelle indéfectiblement mise en parallèle avec la situation politique du pays : l’époque mussolinienne de la guerre vécue par sa mère, enfant juive recueillie par un couple aimant mais néanmoins fasciste, puis les années d'après guerre marquées par la corruption puis les années de plomb des Brigades rouges. Les abus répétés du père tissent la toile de fond sur laquelle se construit la narratrice qui n'est autre que l'auteure elle-même.
Ces violences intimes et politiques mêlées mettent en lumière la fuite et l'exil de Simonetta Greggio hors de son pays et de sa langue même. Un beau texte sur la vérité d'une vie.