La vie de Nicolas commence mal. En effet, celui-ci est né nain, sa mère est décédée en couches et son père décide de le vendre à la cour de Philippe IV. Nicolas quitte donc l'Italie pour l'Espagne. L'éducation du jeune garçon commence alors. Il se retrouve au service du célèbre peintre royal Diego Velazquez. J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman à partir de 11 ans. Pourtant, la réflexion sur l'art me semble un peu trop complexe à comprendre pour des enfants et elle est surtout mal formulée à certains moments. Le contexte historique est vraiment intéressant et très bien contextualisé. Le personnage principal est différent de ce que l'on peut voir d'habitude dans les livres de jeunesse et il est sympathique, on a donc envie de suivre son histoire. Ce roman est une très bonne ouverture sur la vie aristocratique en Espagne au XVIIe siècle. Mais plus que tout, ce roman s'intéresse à la rédemption d'un artiste qui a vendu son âme au diable pour créer l'oeuvre la plus importante de sa carrière. C'est cet élément qui est assez mal décrit dans le roman et j'avoue avoir pris un peu de temps pour réfléchir à cette partie du livre et la comprendre réellement. Le diable est représenté par le personnage de Nerval. Bref, malgré ce passage assez obscur dans le texte, le roman se lit facilement et est surtout intéressant pour le contexte historique.

Avec l'actualité culturelle, nous ne pouvions passer à coté de ce court roman publié aux éditions Bayard, retraçant la vie de Nicolas, jeune nain travaillant aux côtés de Nerval et de l'illustre peintre Velázquez, pendant ses dernières années. Très rapidement devenu le confident du peintre, il va découvrir le secret de la conception du fameux tableau « Les Ménines » et devra porter secours à Velázquez pour une mission dont il n'est pas certain d’être à la hauteur. Petite épopée racontée par Eliacer Cansino, afin de faire découvrir aux plus jeunes un très court aspect de la vie du grand peintre.