Les années 1815-1818 constituent une période difficile pour Pixerécourt, désormais malmené par une partie de la critique. En dépit d'une cabale persistante, il parvient toutefois à renouer avec le succès en développant des dispositifs dramatiques différents d'une pièce à l'autre. Il expérimente le mélodrame polyglotte avec Christophe Colomb, intègre le procédé du diorama dans Le Belvédère ou la Vallée de l'Etna, propose un mélodrame sans victime ni traître dans Le Suicide ou le Vieux Sergent, invente la formule du mélodrame judiciaire dans Le Monastère abandonné qu'il aboutit avec La Chapelle des bois. Les cinq mélodrames de ce tome permettent d'apprécier l'inventivité d'un auteur, pourtant jugé comme suranné par quelques contemporains.