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«Les Obsessions bourgeoises»
20,90
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Présentation
Céleste s'interroge : depuis quand son amie Servane a-t-elle développé cette curieuse obsession pour les objets de valeur ? La première fois qu’elles se rencontrent, elles ont quinze ans, Servane porte des ballerines qui bâillent sur les côtés et débarque dans un lycée huppé de la capitale tandis que Céleste, impeccablement à la mode, règne sur ce monde dont elle n’a jamais eu à apprendre les codes. Céleste introduit Servane à Thaïs, à Mathilde, au déconcertant Étienne, aux rallyes parisiens, et les deux jeunes femmes tissent une amitié que rien ne semble pouvoir menacer. Pourtant, lorsque des années plus tard, à l’occasion des vingt-sept ans de Céleste, un vase précieux disparaît, un doute s’insinue, coriace. Chercher à posséder ce dont d’autres disposent si facilement fait-il de Servane une suspecte ? À mesure que l’enquête avance, une jeunesse dorée se déchire et les rancœurs passées ressurgissent, abîmant la sensation, fragile, d’avoir trouvé sa place.
« L’auteur illustre surtout la difficulté et la beauté de la quête qui résume notre condition : les obsessions affectives. Ces liens filiaux, amicaux, amoureux qui nous dévorent, nous comblent, nous déçoivent ou nous grandissent. » CNEWS
« Le cœur est plus vaste que la nomenclature sociologique. Pour le comprendre, il faut un sens de l’observation affûté. II faut une finesse d’écriture. II faut même savoir taquiner son monde. Tout cela est dans Les Obsessions bourgeoises, cruellement réussies » Le Figaro Littéraire
« Bien mené, ce roman souvent drôle pose un regard juste sur une jeunesse dorée » Version Fémina
« Une comédie sociale éminemment balzacienne » Le Figaro magazine
« Drôle, cruel et inattendu, ce livre de Madeleine Meteyer joue à merveille les funambules entre la tendresse du roman d'amitié façon Elena Ferrante et le mordant d'un conte neobalzacien » Le Point
Ils sont beaux, jeunes, bien élevés et promis à un brillant avenir. Servane va parvenir un temps à se faire accepter dans ce milieu bourgeois tant convoité, jusqu'à ce que l'illusion vole en éclat.
Sans jamais tomber dans la caricature et le manichéisme, Madeleine Meteyer nous offre un roman intelligent, subtil, féroce et touchant sur les transfuges de classe. C'est également un très beau roman sur les liens profonds d'amitié.