Il vient d’ailleurs… Chez lui, il répond au nom de Vidar… Doté de pouvoirs fantastiques, voire thaumaturgiques, il n’aura de cesse de nous étudier et, le cas échéant, il aidera l’humain à surmonter des épreuves ou encore à lutter contre toutes formes d’injustice…
Mais qui est-il vraiment ?
Parmi les employés, Vidar décèle, chez une jeune femme prénommée Lydia, une souffrance dissimulée. Âgée de trente-cinq ans, elle est mariée et maman d’un petit garçon de dix ans. Concernant son environnement professionnel, sa direction la définit comme une collaboratrice de travail, discrète et distante. Ses pairs disent d’elle qu’elle est timide, et son entourage familial la qualifie de réservée. En fait, Vidar sait très bien qu’un événement douloureux a percuté une existence agréable et sans remous. Qu’elle était, avant, une jeune et belle femme pleine de vie. Il sait qu’elle ne désire pas en parler et, pour ces motifs, personne ne pourra intervenir et la soutenir… Elle-même ne le souhaite pas, car elle n’y croit plus… Personne n’est ainsi en mesure de l’aider… Personne… sauf lui ! Et Vidar se met en quête de visualiser ces moments où un malheur a heurté la paisible existence de Lydia. Et il voit… Il voit… Nous sommes un soir d’automne, il est 18 h 30, il fait déjà nuit. Lydia sort du travail, elle marche en direction du parking souterrain… Que va découvrir Vidar ? Comment va-t-il pouvoir venir en aide et soutenir Lydia ? De quelles mesures va-t-il user ? En a-t-il les moyens ? Lydia pourra-t-elle surmonter ses épreuves et retrouver sa quiétude d’antan ?
Vidar reste persuadé qu’elle pourra enfin passer à autre chose…