Les parents du petit ami ne peuvent pas accepter son âge après tout, et leur relation s'est terminée là. C'est ainsi que la photographe chinoise Yingguang Guo (née en 1983) est devenue célibataire à 33 ans, une « femme restante », considérée aux yeux de la société chinoise contemporaine. Accablée par toutes les questions auxquelles elle ne trouvait pas de réponses, Guo s'est rendue au People's Park de Shanghai pour se produire en tant que sa propre "entremetteuse", tenant une pancarte avec ses propres réalisations, tandis que les parents venaient la renifler pour évaluer son adéquation à leur enfants.
En plus d'être un lieu de détente, le Shanghai People's Park est aussi un marché bien connu pour le matchmaking qui existe depuis une dizaine d'années. Des centaines de parents s'y rassemblent chaque week-end, quel que soit le temps, serrant des résumés succincts de leurs enfants sur des fiches d'informations uniques contenant leur âge, leur taille, leur éducation, leur travail, leur salaire, etc., le tout dans le but de trouver un partenaire "acceptable" pour leur enfant. marier.
En photographiant des scènes quotidiennes et des détails d'ajouts personnels au coin matchmaking, Guo utilise également des techniques de photogravure pour créer une série d'images abstraites qui révèlent les vérités turbulentes des mariages arrangés sous la surface apparemment calme représentée par des images paisibles du parc, comme comme les relations intergénérationnelles traditionnelles et les conceptions du mariage, ainsi que la discrimination à l'encontre des soi-disant « femmes restantes ».
Yingguang Guo a commencé sa carrière photographique avec Reuters, China Daily et d'autres groupes de médias. Passant au monde artistique, ses créations s'articulent autour des problématiques sociales de la Chine contemporaine : femmes au placard, mariages arrangés, pseudo-intimité entre maris et femmes victimes de tels mariages. Elle utilise la création d'images pour exprimer des émotions liées à son passé. Sa combinaison de photographie et de gravure vise la mélancolie, la délicatesse et l'abstraction.