Le tome VIII des oeuvres complètes regroupe les textes écrits et publiés par Huysmans après son retour à Paris, au terme de l'épisode monastique de Ligugé qui a ébranlé certaines de ses convictions. L'Oblat, roman de la désillusion, oscille entre l'apologie des ordres monastiques et leur mise en procès ; la préface aux Poésies religieuses de Verlaine et ses Rêveries d'un croyant grincheux dressent un bilan souvent sévère des relations du romancier avec l'Église ; son dernier recueil de critique d'art, Trois Primitifs, témoigne d'un reflux de son imaginaire vers des conflits intimes antérieurs à sa conversion, tandis qu'il s'efforce, en dotant À rebours d'une préface tardive, d'imposer à la postérité une lecture finaliste unifiée de l'ensemble de son oeuvre.