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Date de publication
Éditeur
Grasset
Collection
Littérature française
Nombre de pages
352
EAN13
9782246826514
ISBN
978-2-246-82651-4
CHER CONNARD
De VIRGINIE DESPENTES
Grasset
22,00
Présentation
«  Cher connard,
J’ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m’aurait chié sur l’épaule en passant. C’est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n’intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu’on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux  : tu l’as eu, ton quart d’heure de gloire. La preuve  : je t’écris.  »
 
Après le triomphe de sa trilogie Vernon Subutex, le grand retour de Virginie Despentes avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines.
Roman de rage et de consolation, de colère et d’acceptation, où l’amitié se révèle plus forte que les faiblesses humaines…
Le mot du libraire
7 septembre 2022

"Cher connard" est un roman épistolaire à deux, puis trois voix ; mais le dialogue principal est tenu par les deux protagonistes que sont une actrice vieillissante en mal de tournage et une connaissance de jeunesse devenue écrivain à succès, affublé d'une cabale sur les réseaux sociaux pour une affaire de harcèlement sexuel. Tous les deux s'étant extirpés de leur milieu ouvrier, la menace de l'échec vient faciliter un rapprochement, raviver des souvenirs. Au fil des échanges une empathie inattendue naît et ouvre un nouvel horizon, un peu à l'écart de la bataille qui se joue partout dans la société entre homme et femme. Ces deux ennemis désignés de notre temps apprennent à s'écouter et discuter de leurs désaccords. Despentes embrasse toujours avec acuité son époque. Qu'elle évoque l'amour, le sexe, la drogue, elle ne dynamite plus le paysage, elle use de son verbe pour en faire une arme de conciliation, une perspective de retrouvailles.

24 août 2022

Roman épistolaire où conversent une actrice intouchable et un écrivain harceleur, que sa victime, une jeune féministe, dénonce dix ans après les faits. La vague Me Too, tout comme le confinement, est l'occasion d'une profonde remise en question d'eux-mêmes, de leur rapport au monde et à autrui. A rebours des réseaux sociaux, où on décoche ses flèches sans mesure, chacune de ces lettres creuse lentement le même sillon, car c'est la voix de Despentes qui s'entend toujours si puissamment dans son réquisitoire implacable d'une société qui se réveille difficilement de l'emprise du patriarcat. Et une écriture impeccable de fluidité

18 août 2022

Un florilège réjouissant des thèmes de prédilections de Virginie Despentes !

Oscar, auteur procrastinateur, échange à distance, avec Rebecca, une actrice devenue célèbre, et amie d'enfance de sa sœur. La conversation s'engage alors qu'il a tweeté sur celle-ci sur un ton dégueulasse et qu'elle lui répond sur le même ton. D'autant qu'Oscar, ancien toxicomane et alcoolique est victime d'un lynchage public suite à une dénonciation de son comportement par Zoe, jeune attachée de presse de sa maison d'édition. Au fil des échanges, Rebecca devient comme son miroir féminin en lui faisant prendre conscience du milieu dans lequel il évolue et les dérives machistes que le mouvement MeToo dénonce. Ces échanges croisés entre Oscar, Rebecca et Zoe que tout oppose, tissent un lien à travers les démons et les sensibilités de chacun(e). Alors que la pandémie bouscule le quotidien, ces personnes au bord du cadre, sont plutôt à l'aise quand le cadre explose. Dans son dernier roman, Virginie Despentes reprend tous ses thèmes de prédilection (féminicide, MeToo, addiction, critique du monde de l'édition et de l'industrie du cinéma) au cordeau, dénonçant l'humiliation de l'humain devant la machine quand nos humanités sont réduites à nos valeurs économiques.
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