L’Ananas est un roman de voyage, mais aussi de réflexion. Questionnez-vous en vous mettant dans la même situation que l’héroïne. C’est aussi la vision d’une Européenne face au Soleil levant.
Une jeune femme, Hira, reçoit une invitation pour se rendre au Japon, car son père vient de mourir. Issue d’une mère française et d’un père nippon, elle a très peu connu son ascendant Shichiro Ito.
Élevée depuis l’enfance par sa mère, une femme qui aime le mépris, la médisance et l’humour noir, Hira Ito a été éduquée pour se moquer ouvertement et quotidiennement de Shichiro alors qu’il est devenu subitement handicapé. Quand elle reçoit cette lettre lui demandant de se rendre à Iriomote pour l’héritage de son père, homme mal connu, très mal aimé, dédaigné, sans nouvelles de lui depuis sa petite enfance, elle réfléchit. Hira est une femme d’affaires très reconnue dans le milieu bancaire parisien et l’argent compte pour elle. Sa mère étant décédée aussi, elle fera peut-être le voyage vers ses racines. Cette histoire est tirée d’un fait réel poignant. Les noms, les lieux seuls ont été changés.