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«Deux secondes d'air qui brûle»
17,50
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Présentation
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça. Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement. Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif. Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle continue d’habiter aujourd’hui. Elle pratique depuis l’adolescence différentes formes d’écriture : de la tenue journalière d’un Skyblog à quinze ans à la rédaction d’un livre aujourd’hui, en passant par la création de fanzines et la composition de dizaines de chansons. Deux secondes d’air qui brûle est son premier roman.
Ce roman, c'est le feu 🔥
Un feu qui se propage, réchauffe et éblouit.
L'histoire, c'est celle de beaucoup de cités de banlieue : les potes, les squats, les barbecues improvisés, les ballets de scooters et les interpellations incessantes d'une police un peu trop zélée. Astor, Chérif et les autres ont l'habitude. Ils se plient au rituel avec une sorte d'amusement fatigué. Jusqu'au drame.
Ce que fait Diaty Diallo, c'est de la magie. Sa langue est lyrique, incandescente, elle sublime le sordide. L'autrice nous invite à bras ouverts dans son univers, et pour peu qu'on maîtrise un chouilla le vocabulaire de banlieue, le voyage s'avère euphorisant.
Il y a vraiment trop de beauté dans ce roman. C'est bouleversant. Ça enfle comme une vague, à l' intérieur. J'ai vibré, j'ai été remuée. C'est tout ce que j'aime dans la littérature.