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Date de publication
Éditeur
Mercure de France
Collection
Bibliothèque étrangère
Nombre de pages
208
EAN13
9782715232495
ISBN
978-2-7152-3249-5
UNE FILLE, QUI DANSE
De JULIAN BARNES
Traduit par JEAN-PIERRE AOUSTIN
Mercure de France
Présentation
Ceux qui veulent nier le passage du temps disent : quarante ans, ce n'est rien, à cinquante ans on est dans la fleur de l'âge, la soixantaine est la nouvelle quarantaine et ainsi de suite. Je sais pour ma part qu'il y a un temps objectif, mais aussi un temps subjectif... le vrai, qui se mesure dans notre relation à la mémoire. Alors, quand cette chose étrange est arrivée, quand ces nouveaux souvenirs me sont soudain revenus, ç'a été comme si, pendant ce moment-là, le temps avait été inversé... Comme si le fleuve avait coulé vers l'amont. Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l'a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l'un de l'autre. Apprenant un peu plus tard qu'elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d'Adrian. Pourquoi Adrian s'est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface - Veronica dansant un soir pour Tony, un week-end dérangeant chez ses parents à elle... Et puis, soudain, la lettre d'un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse.
Le mot du libraire
26 avril 2013

Dans ce nouveau roman Julian Barnes explore deux possibilités d'être au monde : l'une banale, sans véritable relief , l'autre brillante et énigmatique. L'une et l'autre s'incarnent dans deux amis d'adolescence qui partagent le même amour, ce qui consommera leur rupture. Le suicide du second donne à l'homme tranquille l'envie de comprendre enfin les événements dont ils ont été partie prenante. Mais malgré son expérience d'homme sensible il semble toujours incapable de donner un sens juste aux situations vécues, aux sentiments perçus et aux signes reçus. De fait il y a comme un suspens tenu jusqu'à la fin du livre : le narrateur à la sagacité chancelante ne parvient qu'in extremis à percer l'énigme de la mort de son ami. Un humour léger éclaire ce texte à la tonalité sombre. Julian Barnes nous offre un roman mélancolique très réussi sur l'incommunicabilité entre les êtres.

11 février 2013

En partant du postulat assez simple d'une trahison amoureuse dont le souvenir amer est amplifié par le mystère du suicide qui l'a suivie, Julian Barnes tisse une intrigue passionnante, qui puise sa force addictive dans sa construction exemplaire (le dénouement est de toute beauté) et son élégante écriture. Le romancier anglais signe un roman à la fois dense, limpide et d'une grande sensibilité dont la relative concision n'en souligne que plus intensément la puissance émotionnelle. Sondant les émois de son héros en dévoilant les défaillances de sa mémoire et les errances qui en découlent, l'auteur livre un texte à fleur de peau, non exempt de dérision, et interroge le lecteur sur cet incroyable fossé que le temps creuse parfois - souvent même- entre ce que nous sommes et ce que nous fûmes par le passé.

8 février 2013

La mémoire et le temps

Qu'arrive-t-il à la mémoire, avec le temps...? Telle est la question, lancinante, que se pose le narrateur, Tony Webster. Quand il évoque son adolescence, il n'est jamais sûr de ne pas inventer, ou de ne pas oublier certains aspects ou certains évènements. Entre l'évocation de Veronica, sa première petite amie, de Margaret, son ex-femme, et d'Adrian, le brillant élève, le narrateur se pose beaucoup de questions, et se demande si, à un stade avancé de l'existence, nos émotions d'autrefois changent.... "Mais le temps... comme le temps nous soutient d'abord, puis a raison de nous...", et que finalement, plus on vit moins on comprend. Grâce à une construction très réussie et un rebondissement final inattendu, Julian Barnes réussit son pari sur ce sujet maintes fois traité en littérature.
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