EXTRAIT« Oh ! Maman, écoute-moi ce soir. Il faut que je te parle. Je suis bien loin de notre Pavillon, de la vieille maison dont tu avais fait un havre de paix et d’amour, la maison qui nous vit heureuses ou en larmes. Mais nous étions deux pour souffrir, nous étions deux pour nous réjouir. Non, il n’est pas vrai que je sois seule. Écoute-moi, Maman. Il va être sept heures. C’est le soir, c’est l’heure où tu quittas ce monde, il y a juste un mois ; l’heure où tu m’as quittée... » (figure sur la 4ème de couv)LE LIVREÀ travers la quête douloureuse du souvenir, et de l’amour d’une mère, c’est toute l’histoire d’une famille, depuis les années 1900, et d’une maison, transmise par les femmes de génération en génération depuis plus de deux siècles, qui se dévoile. C’est aussi la profession d’une foi catholique solide et entière — la « découverte », sans fard, de celle qui se savait l’ultime gardienne de sa tradition...De Meslay en Vendômois à Saulzais en Berry-Bourbonnais, ces cahiers, bien que datés, ne sont ni un journal, ni un récit, mais un témoignage — tout ce qui peut être exprimé lorsque tout s’est enfui et que l’on reste seule... la dernière...Un testament, au sens littéral et ultime du mot. (figure sur la 4ème de couv)