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Violette n’a jamais vraiment eu de chance. Sans jamais se plaindre, elle a beaucoup subi.
Très jeune, elle épouse Philippe Toussaint et ils ont une petite fille, Léonine.
Ils sont gardes-barrière. Enfin, elle plutôt, parce que lui préfère faire des tours de moto que de s’occuper d’elles et des barrières.
Après un drame, Violette se retrouve gardienne de cimetière.
Elle est douce Violette, entière, compréhensive.
J’ai adoré cette jeune femme un peu décalée, puis cette femme mûre, si seule mais si humaine.
Au début, j’étais un peu déçue par rapport aux « Oubliés du dimanche »
Et puis très vite, la même émotion, le même enthousiasme, la même envie d’en savoir plus.
Valérie Perrin n’en est qu’à son deuxième roman. J’espère vivement que d’autres suivront.
Quelle intensité dans l’écriture.
Quelle subtilité dans la construction du roman.
Quel amour pour ses personnages.
Même Philippe Toussaint, si antipathique au début, finit pat nous attendrir.
Cette petite communauté au cœur du cimetière de Brancion-en-Chalon est un havre de paix et de bonheur simple malgré les drames et les peines.
Et pour notre plus grand plaisir, c’est un gros livre. Plus de 650 pages, et pas une seconde d’ennui.
Merci à Valérie Perrin de ce partage.