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Dans un Chili encore marqué par les séquelles de la dictature, Ernesto et Ema se rencontrent par hasard dans un musée de Santiago, devant le "Mur des disparus", qui rend hommage aux victimes de l'ancien régime totalitaire. Leurs regards se croisent, et très vite ils comprennent qu'ils partagent une même douleur enfouie. Une relation muette commence à se tisser...
Sans pathos, avec une langue simple et pudique, Antoine Choplin fait le récit de la rencontre entre deux êtres, avec leurs blessures et leurs secrets, et entrouvre la possibilité d'un nouvel amour. L'écrivain maîtrise à merveille l'art de dire beaucoup avec peu de mots et nous livre à nouveau un roman bref mais touchant, écrit dans une langue d'une grande finesse. C'est beau et lumineux.
Entrons tout de suite dans le vif du sujet, contrairement à l’auteur : j’ai trouvé le début poussif.
Des phrases simples mais qui n’évoquent rien. Un décor suggéré et deux personnages au lourd passé. Un télescope qui ne peut plus voir, comme son astronome qui semble perdu dans son passé. Le récit commence à prendre forme et intérêt passé la moitié, quand Ernesto rentre chez lui et ne cesse de penser à Ema.
J’ai aimé ces deux personnages qui se tournent autour avant de s’apprivoiser.
L’arrière-plan totemique mapuche ne m’a pas parlé.
Une lecture partiellement nuageuse, ciel se dégageant sur la fin de lecture.
L’image que je retiendrai : Celle du chat d’Ernesto qui s’appelle Crabe.
https://alexmotamots.fr/partiellement-nuageux-antoine-choplin/