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«La fille qui brûle»
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Présentation
Julia et Cassie se connaissent depuis toujours. Amies siamoises, copines jumelles, elles savent tout l'une de l'autre et se fraient ensemble leur chemin vers l'adolescence. L'été précédant leur entrée en cinquième, elles fuient leur petite ville de Royston, dans le Massachusetts, par le biais de l'imagination. Enfoui au milieu d'une forêt subsiste un ancien asile dans lequel elles s'inventent des vies dangereuses. Et puis le quotidien reprend son cours, elles ne sont plus dans la même classe, se font de nouveaux amis et s'éloignent peu à peu. Élève studieuse, Julia se prépare pour le concours d'éloquence tandis que Cassie entame de mauvaises fréquentations. Julia observe, impuissante, son amie de toujours lui échapper et se fondre dans la peau, à vif, de quelqu'un qu'elle ne reconnait pas. Jusqu'à ce que Cassie disparaisse. Claire Messud brosse un tableau sombre et envoûtant de l'adolescence à l'ère des réseaux sociaux et dans lequel parents et enfants font l'apprentissage de la séparation, de l'incompréhension, avant de tenter d'écrire leur propre version de l'histoire. «Dans un roman élégant et fascinant, Claire Messud démontre ce qu'habiter un corps de femme dans l'Amérique du XXIᵉ siècle signifie.» The Financial Times.
Julia et Cassie sont meilleures amies depuis leur enfance. Mais à l'adolescence, avec l'entrée au collège, leurs chemins se séparent. Julia a un parcours studieux et observe de loin Cassie faire de mauvaises fréquentations et se révolter contre sa famille. Et un jour, celle-ci disparaît.
La narration est très fluide, donne l'impression de regarder un film grâce à ses trois parties : l'enfance joyeuse et insouciante, la séparation et la fuite. La figure de la jeune fille mystérieuse, très belle, fascinante, presque irréelle, est assez classique mais fonctionne bien. Elle sert ici de prétexte pour dénoncer la culture du viol, à savoir la peur des hommes qu'on inculte très tôt aux filles, plutôt que d'éduquer les garçons sur le sujet.