«Ce qu’on a voulu faire, nous, les Compagnons vitriers, à l’occasion des 500 ans de la ville du Havre, ce n’était pas remplacer les carreaux cassés mais ouvrir des portes dans les vitrines. On s’est inspirés des histoires racontées par les commerçants, histoires de leur vie, de leur arrivée, de leur quotidien, histoires de clients, de détaillants, de services, de tout et de tous. On s’est faufilés dans les boutiques, les bars, les hôtels et les restaurants, les épiceries fines, les salons de thé, de tatouage et de coiffure, avec nos crayons, nos ordinateurs et nos petits mondes intérieurs, espérant entraîner à notre suite les gens de la rue, les passants, les habitants, et si possible toute une ville.»