Le général de Gaulle déclarait : « Après moi, ce qui est à redouter, ce n'est pas le vide politique mais plutôt le trop-plein. » Aujourd'hui, nous sommes effectivement engloutis, submergés, abasourdis par les politiques des deux extrêmes, en passant par les gauches, les centres et les droites... Les observateurs attentifs de la « chose politique » que nous sommes, tentent de s'y retrouver. Mais, même les spécialistes les plus affirmés y perdent leur latin politique. Tous les coups bas que nos élites assénaient encore naguère sans que personne ne s'en aperçoive, sont éventés, dénoncés et mis sur la place publique à peine perpétrés. L'homme de la rue sait maintenant tout sur tout, voire un peu plus. Il est de bon ton de participer à cet emballement. Alors, pourquoi pas nous ? Mais…