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«Sept années de bonheur»
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Présentation
Pendant 7 ans, Etgar Keret a noté les faits marquants et les anecdotes de sa vie à Tel Aviv. Dans ces chroniques, qui constituent une sorte de reportage intime, il évoque sa sœur ultra-orthodoxe et ses 11 enfants, son frère qui carbure à la marijuana, ses parents, tous deux rescapés de l’Holocauste, les chauffeurs de taxi irascibles, les journalistes mal élevés. Et l’attitude à adopter lorsqu’une roquette tombe dans votre jardin. Au fil de ces « sketches » où l’émotion et l’humour se conjuguent à tous les temps de l’insolence, Keret nous offre une étonnante radiographie de la société israélienne. Rien n’échappe à son œil d’écrivain, toujours prêt à croquer sur le vif la grandeur et les petitesses d’un peuple qui possède au plus haut point l’imagination du désastre, comme son ami Sayed Kashua.
Né en 1967 à Tel Aviv, Etgar Keret est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles, publiés chez Actes Sud. Il est également scénariste de bandes dessinées et réalisateur. Artiste protéiforme de talent, il est très populaire en Israel et célébré dans le monde entier : "Etgar Keret est un génie à part" (New York Times) "un remarquable et incomparable écrivain, assurément la voix de la génération d'aujourd'hui." (Salman Rushdie)
L’auteur Etgar Keret entreprend de raconter son quotidien pendant les sept premières années de la vie de son fils. Ce citoyen israélien, né en Israël de parents rescapés de la Shoah, et qui voyage énormément dans le monde entier pour des festivals littéraires, raconte la vie dans ce pays hors norme qu’est l’Etat d’Israël.
L’écriture est très habile, le récit, construit en courts chapitres (c’est un auteur de nouvelles confirmé). C’est très souvent drôle, parfois très émouvant, mais surtout ça ne soutient aucune thèse, ni cherche à convaincre.
Pour nous Occidentaux qui pourrions avoir tendance à simplifier les données du problème, cette lecture rafraîchissante mais qui effleure le grave ou même l’absurde (faut-il spéculer sur des terrains soumis aux tirs de roquettes ? faudra-t-il interdire à son fils de trois ans de faire l’armée ?), sème quelques interrogations bénéfiques. Une lecture à répercussions, donc.
Avec plein d'humour et de malice, Etgar Keret évoque la naissance de son fils et les sept années qui suivront. Tout est prétexte pour exposer des anecdotes familiales, professionnelles et nous raconter ses nombreux voyages, parfois mouvementés en tant qu'écrivain. Nous sommes plongés dans une Tel-Aviv bouillonnante, au coeur d'un pays aux multiples conflits. Tirs de roquettes, alertes à la bombe et déplacements en compagnie de chauffeurs de taxi désagréables sont tournés en dérision et deviennent source d'histoires croustillantes.
Issu d'une famille rescapée de l'Holocauste, Keret nous parle de ses parents, évoquant le cancer de son père et retournant à Varsovie où sa mère a passé son enfance. Il nous présente également sa soeur devenue ultra-orthodoxe et fait référence à son grand frère qu'il a tant admiré.
A travers ces nombreux tableaux, il parvient à retranscrire une ambiance purement israélienne et nous fait rire du début à la fin de son roman. L'ironie est maître de ces pages, témoins de ces sept années de vie.
A lire le sourire aux lèvres.