… Tout est possible et tout est surveillé et noté, car ici, sur la rive ouest du Jourdain, chaque centimètre carré de terre est connu, enregistré et potentiellement une source de conflit.
Nick Waplington a vécu à Jérusalem entre 2008 et 2013, visitant plus de 350 colonies juives distinctes de la région, des villes peuplées comme Ariel aux petits avant-postes composés de quelques caravanes. Le titre de ce livre, Settlement, fait référence aux communautés juives construites dans la région de l'ancien État de Palestine connue sous le nom de Cisjordanie, une zone d'environ 2 173 milles carrés, entre le Jourdain et Jérusalem. La zone a été occupée par Israël en 1968, au lendemain de la guerre des Six jours; Le droit d'Israël à gouverner n'est pas reconnu par les Nations Unies, qui considèrent tout bâtiment israélien dans ce domaine comme une violation du droit international.
Le livre examine la topographie de l'identité juive en Cisjordanie, qui est en conflit non seulement avec la majorité palestinienne mais aussi avec la société israélienne dominante: alors que tous les colons sont juifs et presque tous citoyens israéliens, beaucoup ne sont pas originaires d'Israël . La plupart des hommes et des femmes photographiés par Waplington sont des immigrants arrivés en Cisjordanie en provenance des États-Unis, d'Afrique du Sud, d'Australie, du Royaume-Uni, de l'ancienne Union soviétique et d'autres parties de la diaspora juive plus large. Le nombre exact de colonies ne peut être déterminé avec précision, car la construction et la démolition ont lieu régulièrement dans toute la région. En général, cependant, la présence de colons juifs en Cisjordanie est bien établie, et leurs projets de construction se poursuivent avec le soutien de l'État d'Israël.