Trois vers suffisent à nous transporter sur la terre du Gard, coiffée de vignes, d’oliviers et de micocouliers, dans les présences végétales et animales. Trois vers suffisent aussi à dire la curiosité et l’émerveillement de l’enfance qui parfois ravit toute la lumière, un soleil dans la voix. Trois vers suffisent à sauver des instants de bonheur. Zestes de soleil/ sur les citronniers/ saison des enfants Tels des relevés successifs de soleil, ces haïkus capturent les différents moments de vie d’une journée d’été. Dans le matin, le midi et la soirée du ciel, il faut tendre l’oreille, ouvrir l’œil, aiguiser ses sens, être attentif au moindre signe, au moindre souffle sur la garrigue, dans les champs et chemins de traverse, en bord de plage… Au son des cigales/ le bruissement léger/ de l’olivier